1. |
Interdit
03:26
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Elle marche dans le noir
L’espoir est une antiquité
Elle vieillit tranquillement
Le jour d’avant ne fait que passer
Les seuls qui lui parlent
Sont les statues qui dorment dans la rue
Elle sourit dans le vide
Accumulant les rides
Infectée par le bruit
Le silence lui coule de la bouche comme du pus
Interdit de sourire aux passants
Au passage des autres
C’est plutôt inquiétant
Interdit de sourire aux passants
Au passage des autres
La joie c’est menaçant
Elle beurre ses idées
Sur du papier qu’elle a bien mâché
Poète de talent
Les vers n’ont fait qu’aspirer son sang
Elle aimait son village
Où seul les animaux vivent en cage
Rêver était permis
Mais disparaître aussi
Que pulsions et d’envies
La ville l’a volée, l’a dévorée sans lui demander
Interdit de sourire aux passants
Au passage des autres
C’est plutôt inquiétant
Interdit de sourire aux passants
Au passage des autres
La joie c’est menaçant
Peut-être que rester bête
Éloigne le danger qui nous guette
Mais elle pourrit dans tête
P’têtre ben que ça en vaut le plaisir de partir
Égorger la patience
Pour mieux faire respirer l’innocence
Disparue sur un rire
Un soupir, une latence
Peser sur la balance
Elle anéantit ce qui lui reste d’existence
Interdit de sourire aux passants
Au passage des autres
C’est plutôt inquiétant
Interdit de sourire aux passants
Au passage des autres
La joie c’est menaçant
Il y avait un corbeau
Un corbeau empaillé
Les sorts jetés l’entaient
entêtait à changer
Les autres intérieurs que le sien
C’est rare qu’allait dehors
Se perdre à Camaguey
Dans la joie de ceux qui n’ont rien
Les empêcher de sourir
C’était pour se détruire
Il m’arrive de penser
Aux passants et pleurer
Elle était réservée’
Voir qu’elle est inconsolable
Scions des arbres pour chauffer
Le feu de nos souvenirs
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2. |
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Décolle ta pensée de moi, de ta paupière, de tes yeux clairs
Vole mon p'tit coeur tout mêlé, d'une main de fer fais-moi voir clair
Ces noeuds, de pêcheur que le papillon a brisé ses ailes, trop de galère
ces voeux que d'avenir je ne prononcerai pas de sitôt, ça c'est clair
Et ce qu'il faut, trop, maux de dos, peau, peu de mots c'est déjà beau , lire les pensées c'est fou, c'est faux
Flageole ma tête épuisée de trop penser à tes yeux clairs.
coles ces morceaux de fatigue, sans trop le faire, sans bulles d'air
Ces oeufs de coq à l'âne , du boeuf au lion, des milliers d'idées embryonnaires
Ces dieux qui n'écoutent jamais nos prières, vouloir aimer, j'sais pas comment faire.
Démagogie, pli, puce de lit, moi pis toi c'est pas fini. mais pis, moi j'ai peur de tout, de la vie.
Ils s’aimaient but now it’s a mess
Guette SMS soirs comme fin d’semaine
Tout tes s.o.s. qu’elle souhaite d'ouest en est faire taire pour straight up retourner sa veste
C’est dans les closes elle te mets dehors
Plus elle te ghoste, plus elle te hante
Coup de théâtre, tu pensais pas t’ennuyer tant du coup de ses hanches
You’re about that toujours à l’abordage
Bronzé sous le limelight tu sais plus quoi faire
So t'enchaines les shows yeah à mille à l’heure
Ils entendent même plus tes appels à l’aide
Tu pensais être un big guy
vu rouge comme Left Eye
burn down the house de son nouveau béguin
Elle en a vu d’autres
pas sûr que ton coeur pourrait
tu peux pas handle
t’as des yeux que pour elle
fuck
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3. |
Entre minuit et midi
02:45
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Elle a dit ça suffit
We don’t even know why to leave
Qui d’autre haït rester ici
We don’t even know why it’s hard for me
Ouh ouh ouh
Elle a dit qu’elle s’enfuit
We don’t even know how to leave
Entre minuit et midi
Whistling the wind tomorrow
Vinegary my tongue licking all of my sorrows
Se décoller les jambes et ramper
Mais ma langue est trop blanche pour découvrir le soir
Ouh ouh ouh
Orage électrique
We don’t even know why to leave
Sommeil mimétique
We don’t even know why
Ouh ouh ouh
On la verra pas
We don’t even know how to leave
Entre minuit et midi
Whistling the wind tomorrow
Vinegary my tongue licking all of my sorrows
Se décoller les jambes et danser
Mais ma lumière dans la fumée blanche danse
Je perds le nord
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4. |
Mimi
03:35
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Ton regard dans le vide
Admirant mon ombrage
Je te touche lentement
Tu grafignes mon visage
Et tu voudrais chasser les ombres
Attaquer le vide
Sauter sur les comptoirs
Crier sans arrêt seulement pour que les autres puissent te voir
Ta beauté est limpide
Ta salive est acide
Tu me fais plaisir et collectionnes mes liquides
Vidange mon avenir
T’accapares mes souvenirs
Mes pensées sont à toi
Tu aimes mieux le chocolat
Ta voix douce, c’est du miel
(Aah aah, Aah aah)
J’taime tard le soir
(Aah aah)
J’taime dors encore
(Aah aah, Aah aah)
Ton museau humide
Sur mes lèvres, ça fait mal
M’empêcher de dormir
Remplir ta panse de poil
Et tu veux décrocher la lune
Me voler ma plume
Et me donner une arme
Me faire comprendre que je ne peux plus vivre sans toi
Me donner une âme
La garder que pour toi
Et m’apprendre que tout ce que j’ai appris ne me sers pas
Dans cette forêt de verre
La fourrure vaut cher
La valeurs se perd
Les traditions sont éphémères
Les familles sont en guerre
(Aah aah, Aah aah)
J’taime tard le soir
(Aah aah)
J’taime dors encore
(Aah aah)
J’taime tard le soir
(Aah aah)
J’taime tard encore
Tu me tiens au chaud
M’asphyxie de bonheur
Regarde comme il fait beau
Je suis bien mais je pleures
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5. |
Danser
04:04
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Et danser c'est trop dur
Et danser c'est trop dur pour te souvenir de moi
Ton visage est trop pur
Ton visage est trop pur, pour être indifférent
Et bouge ta chevelure,
Et bouge ta chevelure, pour que tu penses à toi
Je perce ton armure
Je perce ton armure, avec mes doigts de soie
Ta douceur, ma levure
Ta douceur, ma levure fermentent les enfants
Oublions nos blessures,
Oublions nos blessures, il était une fois
Petit regard trop froid, nous ne nous souvenons pas de lui oh non encore
Petit regard trop froid, nous ne nous souviendrons pas de lui si c'est trop tard
Les deux ayant la foi, de pouvoir faire le poids, contre ces heureux ignares
Les deux ayant la foi, de pouvoir s'aimer fort, d'aimer fort
Et le regard trop froid, j'avance dans la foire, ce cycle d'histoire
Et ton regard à toi, celui que j'aime voir, que j'aime voir
Et danser c’est trop dur
Et danser c’est trop dur pour te souvenir de moi
Nos grands regards se noient et c'est la nuit qui tombe et on tombe éveillés
Nos grand regards se noient, on a pas dormi, c'est nos esprits qui se sont parlé
J'ai juste besoin de toi, le reste est bien futile à comparé de ça
J'ai juste besoin de toi, respire dans mes bras
Et aimer c'est trop dur
Et aimer c'est trop dur pour risquer tout ce qu’on a
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Aramis Montreal, Québec
Aramis est né d’un désir de s’exprimer, de raconter des histoires et de rêver éveillé.
Ce projet
artistique electro-pop est une entité collaborative menée par Urhiel Madran-Cyr. Il mise sur l'ambiguïté des propos abordés et des sonorités. Aramis transporte ses auditeurs et auditrices dans un univers imagé et imaginaire.
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